Depuis l’entrée en vigueur de la loi fédérale il y a 12 ans, 2’676 demandes ont été approuvées, ce qui correspond à la création de 47'760 nouvelles places d'accueil. Ceci représente une augmentation d’environ 96% de l’offre d’accueil estimée. C'est ce qui ressort du bilan annuel de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS).
Malgré l'augmentation considérable de l'offre, il existe toujours un besoin important en places d’accueil supplémentaires, c’est pourquoi le Parlement a prolongé le programme de 4 ans, soit jusqu’en 2019, et a octroyé pour ce faire un nouveau crédit d’engagement de 120 millions CHF (cf. notre dossier Crédits d'incitation).
Plus de la moitié des places, soit 26’506, ont été créées en structures d’accueil collectif de jour contre 21’254 en structures d’accueil parascolaire. Comparativement à leur population (0-16 ans), ce sont les cantons de BS, NE, ZH, VD et ZG qui ont le plus profité des aides financières. Un bon tiers des places a été créé en Suisse romande et au Tessin.
Dans le domaine de l’accueil familial de jour, des mesures de formation et de perfectionnement ainsi que 21 projets de coordination et de professionnalisation de l’accueil ont été soutenus. De plus, 3 projets pilotes relatifs à l’introduction de bons de gardes dans la région de Lucerne ont été soutenus (cf. Bilan après 12 années).
Taux d’occupation des places d’accueil
Au cours de la dernière année de contribution, se sont en moyenne 77% des places en crèches qui sont occupées au sein de structures nouvellement créées et 72% des places au sein de nouvelles structures d’accueil parascolaire. Les principales raisons qui empêchent une occupation à 100%, sont liées au manque de places d’accueil pour les bébés et à des plages horaires qui ne correspondent pas au besoin des parents.
Âge des enfants accueillis et durée d'accueil
Les informations récoltées par l'OFAS fournissent également des informations sur les enfants accueillis, le personnel et les tarifs. Il en ressort l'image suivante: pour les structures d’accueil collectif de jour, la majorité des enfants (35%) est accueilli 2 jours par semaine et a entre 2 et 4 ans (57%). Seulement 11% respectivement 12% des enfants fréquentent une crèche 4 respectivement 5 jours par semaines. Pour le personnel, la part des apprentis/stagiaires est toujours élevée, ceux-ci occupant un bon tiers du pourcentage des postes. En tout, 44% des employés ne disposent pas (encore) d’une formation spécifique. 65% des institutions fixent les tarifs en fonction des revenus. Toutefois, seuls 56% des enfants qui y sont accueillis paient un tarif réduit.
En ce qui concerne l'accueil parascolaire, presque la moitié des enfants accueillis sont âgés de 7 à 10 ans, un tiers fréquente la structure un jour par semaine et 56% des enfants sont présents 1 bloc horaire. 43% des employés ne disposent pas (encore) d’une formation spécifique. 77% des institutions fixent les tarifs selon les revenus. Toutefois, seuls 65% des enfants qui y sont accueillis bénéficient d’un tarif réduit.
Ordre de priorité
L'ordre de priorité entré en vigueur le 1er janvier 2013 et dont le but était de répartir les moyens encore à disposition de manière équilibrée entre les régions, a eu comme conséquence qu'au 31 janvier 2015, 70 demandes se trouvaient encore sur liste d’attente. La prolongation du programme d'impulsion est entrée en vigueur le 1er février 2015. De nouvelles demandes peuvent être déposées à partir de cette date. Les demandes encore en liste d’attente peuvent être examinées dès à présent.